martes, 13 de febrero de 2018

Censure littéraire

Tout au long de l'histoire, les œuvres littéraires ont subi une grande censure et des critiques pour des raisons politiques, sociales, religieuses ou morales à la fois en termes de contenu et en raison du mode de vie des auteurs. Dans les différentes périodes de l'humanité, il y a eu des œuvres condamnées à tirer ou dont les auteurs et les lecteurs ont fini en prison ou avant de pendre.

Aujourd'hui, nous nous concentrons sur deux auteurs qui ont été durement traités par la critique sociale à la fois pour le sujet traité et pour leur mode de vie. Ces deux auteurs, bien qu'appartenant à différentes époques, partagent le trait de parler clairement de choses que les gens n'ont pas ouvertement. Dans ses œuvres, ils montrent leur attitude envers le monde et leur philosophie de la vie, même quand elle est contre la morale sociale.

D'une part, nous avons le marquis de Sade dont le travail est considéré comme une critique de la modernité dans ses divers aspects: économie, politique et culture, en mettant l'accent sur la critique juridique, éthique et psychosociale qui a un comportement sexuel et émotionnel clé. C'est lui qui a osé parler de toute une gamme de relations sexuelles anormales. Dans son travail met en évidence la misanthropie et le mépris de la vertu. Ses œuvres ont été incluses dans l'index des livres interdits de l'Église catholique.

Quant à sa vie, il vaut la peine de mentionner qu'il était un libertin loyal. Il a été condamné à la prison et enfermé dans des asiles.

D'un autre côté, nous avons Bukowski dont les textes traitent de la vie. Il écrit d'une manière directe et concise, car il considérait que les fioritures et les ornements étaient trop superficiels. Cet auteur raconte dans ses œuvres les aventures d'un alcoolique et coureur personnage qui est un reflet clair de sa personne.

Ce qui est marrant, c'est que malgré son appartenance au 21e siècle, Bukowski a reçu de grandes critiques négatives et même de la censure pour ses textes.

Dans les deux cas, je crois que cette censure se produit, en grande partie, à cause de la confusion du travail et de l'auteur, même si chacun doit être traité comme une unité indépendante. Bien que le travail reflète vraiment les pensées ou les actes de son créateur, il devrait être critiqué en fonction de sa valeur artistique.

Ou peut-être l'œuvre devrait-elle être critiquée selon la vie de son auteur?

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